Visite d’Emmanuel Macron au Creusot

Communiqué de presse Écologistes et solidaires

Stéphanie MODDE, tête de liste régionale « Écologistes et solidaires »

Pour Stéphanie Modde « une nouvelle occasion manquée de faire de la Bourgogne-Franche-Comté avec Framatome et Général Electric, une région leader dans les énergies décarbonnées »

La visite d’Emmanuel Macron mardi 8 décembre sur le site du Creusot montre une fois encore que la France continue à tourner le dos à la nécessaire transition écologique. A quelques jours du cinquième anniversaire de la COP 21, les propos du Président de la République sur le nucléaire résonnent comme un nouveau coup de canif aux accords de Paris de 2015.

Emmanuel Macron a aussi annoncé que notre pays allait se doter d’un nouveau porte-avions nucléaire, alors même que le Traité d’interdiction des armes nucléaires doit  entrer en vigueur d’ici trois mois.Les 7 milliards d’euros qui seront consacrés à la construction de ce navire de guerre à propulsion nucléaire sont à mettre en perspective avec  le feuilleton du fiasco de l’EPR de Flamanville.

Surtout, ces 7 milliards sont autant d’argent qui n’ira pas à la transition énergétique !

En choisissant Le Creusot pour ces annonces, Emmanuel Macron aurait pourtant pu donner à Framatome au Creusot et Général Electric à Belfort avec l’ensemble des personnels à la technicité et aux compétences reconnues de, une tout autre perspective d’avenir, tournée vers la transition énergétique.

Pour Stéphanie MODDE, tête de liste régionale « Écologistes et solidaires « c’est une nouvelle occasion manquée de faire de la Bourgogne Franche Comté, avec l’ensemble des personnels de Framatome et General Electric à la technicité et aux compétences reconnues, une région industrielle leader des énergies décarbonnées et de la transition vers la sortie du nucléaire ».

« Cette transition telle que nous écologistes la souhaitons, poursuit Stéphanie MODDE, mettrait à profit l’extraordinaire outil que sont Framatome et Général Electric pour poursuivre le nécessaire travail de  maintenance des centrales encore en activité ; pour assurer le maximum de sécurité et surtout, mettre en œuvre l’industrialisation du démantèlement. »

Pour protéger l’emploi des personnes qui dépendent du nucléaire, nombreuses en Bourgogne-Franche-Comté, Stéphanie MODDE « propose un contrat de Plan entre l’État et les Régions, avec en pilote la Région Bourgogne Franche Comté, pour maîtriser les techniques de démantèlement et de reconversion. Un contrat de plan qui ne saurait exister sans être assorti d’un volet social à la hauteur des enjeux, qui ouvre la discussion avec les travailleurs du nucléaire en leur proposant notamment la reconversion dans le secteur des énergies renouvelables. »