Les sénateurs écologistes présentent leur vraie loi climat !

Après le passage du projet de loi « Climat et Résilience » à l’Assemblée nationale, le Sénat s’apprête à examiner ce texte dont l’ambition initiale était de traduire les mesures de la Convention Citoyenne pour le Climat.

Alors que tous les voyants climatiques sont au rouge, force est de constater que le texte proposé par le Gouvernement et issu de l’Assemblée nationale n’apporte pas une réponse à la hauteur du défi climatique. En l’état, ce texte ne permet pas à la France de s’inscrire dans l’objectif européen de -55% des émissions de gaz à effet de serre, objectif qui est la nouvelle contribution de l’Union européenne à l’accord de Paris. C’est pourquoi le Groupe Écologiste, Solidarité et Territoires a souhaité présenter un projet de loi alternatif fondé sur des mesures structurantes permettant d’atteindre l’objectif de baisse « d’au moins 55 % net des émissions de gaz à effet de serre » par rapport à 1990, soit un effort de réduction de 177 MtC02e.

Cette ambition pragmatique est le fil conducteur de notre travail pour dessiner les contours d’une « Vraie loi climat ». Nous partons de constats carbones chiffrés pour proposer des mesures structurantes et à fort impact en gaz à effet de serre, dans tous les secteurs de la vie quotidienne et de notre économie. Chaque proposition est ainsi chiffrée et permet de dessiner une France à la hauteur des défis dès 2030, le tout dans un esprit de justice sociale et de redistribution.

Dans cette « Vraie loi climat » nous avons donc privilégié des dépenses d’investissement et de relance fortes afin d’accompagner les secteurs en transition et favoriser la création de nombreux emplois. Cette Vraie loi climat, qui met les territoires au cœur des transformations, est donc fortement créatrice d’emplois durables et répartis sur l’ensemble de nos territoires.

Enfin, cette « Vraie loi climat » permet à la France de respecter ses engagements européens et internationaux, et s’inscrit dans le mécanisme de l’accord de Paris. Or, si le pays porteur de l’accord de Paris ne respecte pas ses engagements, qui le fera ?