Le réchauffement climatique est une réalité visible, ressentie par toutes et tous. A l’été 2022, 72 000 hectares de forêt ont brûlé, 1 261 cours d’eau ont été asséchés, plus de 2 000 communes ont risqué la rupture d’approvisionnement en eau. Chaque année près de 33 000 décès sont causés par la chaleur entre le 1er juin et le 15 septembre.
Le réchauffement climatique amplifie les inégalités sociales, les inégalités de santé, les inégalités territoriales et entre générations. En effet, les risques de décès liés aux vagues de chaleur sont plus élevés pour les personnes les plus défavorisées économiquement ou socialement isolées. Ainsi lors de la canicule de 2003, la Seine Saint Denis a connu une surmortalité de +160%.
Le réchauffement climatique n’est plus contestable. Les projections climatiques du Haut Conseil pour le Climat montrent que le réchauffement moyen en France est plus rapide qu’ailleurs et qu’un réchauffement de près de 2,0°C à l’horizon 2030 est pratiquement inévitable. Pourtant la France n’est pas prête.
Elle n’est pas prête d’abord parce que nous avons pris beaucoup de retard, par aveuglement et par lâcheté. Le gouvernement se réfugie derrière la folle croyance que la technique pourra nous permettre de continuer à surconsommer sans limite, de continuer à polluer notre eau, de détruire nos sols pour extraire des énergies fossiles. Il continue de privilégier le « sans contrainte » pour ne surtout pas contrarier les plus riches et les industriels et choisit de faire reposer la responsabilité sur les français. C’est irresponsable.
Nous, Groupe écologiste à l’Assemblée, proposons une politique de transition écologique nous permettant d’éviter la France à +4°C. En complément, car les effets du réchauffement climatique sont déjà présent nous proposons 20 mesures de bon sens, efficaces et qui simplifient notre vie quotidienne : le travail, l’école, le logement, mais aussi notre rapport au vivant. Si nous ne voulons pas souffrir des canicules à répétition, des inondations, des tempêtes, si nous voulons continuer à vivre de manière digne et confortable. L’adaptation n’est plus un choix, c’est une nécessité.